Pourquoi les entreprises d'IA misent sur le nucléaire
Les entreprises technologiques comme Google, Microsoft et Amazon cherchent des solutions pour alimenter leurs centres de données, essentiels à l'IA et au cloud computing. Face à la demande croissante en énergie, elles se tournent vers des sources alternatives, notamment l'énergie nucléaire.
Cette semaine, Google a annoncé un accord avec Kairos Power pour acheter de l'électricité issue de petits réacteurs modulaires, afin de soutenir ses progrès en intelligence artificielle.
De son côté, Microsoft a signé un partenariat avec Constellation Energy pour relancer un réacteur nucléaire inactif de la centrale de Three Mile Island en Pennsylvanie.
Amazon n'est pas en reste, avec un investissement de 500 millions de dollars dans un projet nucléaire avec Dominion Energy.
Les centres de données consomment d'énormes quantités d'énergie, particulièrement pour former et exécuter des modèles d'IA générative tels que ChatGPT. Selon une étude, chaque interaction avec une IA composée de 20 à 50 questions-réponses nécessite environ 500 ml d'eau pour refroidir les infrastructures nécessaires au traitement des données.
La consommation mondiale d'électricité des centres de données devrait doubler d'ici 2026, d'après l'Agence internationale de l'énergie, passant de 460 TWh à plus de 1000 TWh. Cette explosion des besoins en énergie pousse les entreprises à explorer des solutions à long terme.
Cependant, le recours au nucléaire reste controversé. Les militants écologistes, comme Greenpeace, soulignent que cette énergie est coûteuse, dangereuse et non renouvelable.
Malgré cela, certains, comme Google, voient dans le nucléaire une solution stable et à faible émission de carbone pour répondre aux besoins énergétiques colossaux de l'IA.
La transition vers le nucléaire reflète un dilemme énergétique de plus en plus pressant pour l'industrie technologique, entre innovation et durabilité.
Source : CNBC